Hommage à celui qui, sans trop le savoir pour l'instant, est le sujet de notre projet audio-visuel : le crieur public de la Croix-Rousse, représentant du ministère des rapports humains !
La dernière fois que je postais sur ce blog, c'était fin juin, je sortais des partiels.
Pas le temps de dire multumesc et est déjà punaisé sur le mur d'un 18m2 une
feuille de classeur pliée sur laquelle est imprimée l'emploi du temps du groupe 204, avec un 2 comme deuxième année. Deux mois beaucoup trop rapides donc, pendant lesquels je n'ai pas appris à faire des phrases équilibrées (ce qui me restait de clareté d'expression a été englouti par mon rapport de stage). Je vais donc m'arrêter là et remplacer un laborieux discours par une photo qui m'est sympathique (légende : une rue de Sibiu, Roumanie).
Je sais pas si ce sont les études scientifiques ou quoi mais j'ai de plus en plus de mal avec la grammaire et l'orthografe français. Si vous voyez des horreurs, n'hésitez pas à le faire remarquer !
Voici la vue que j'ai depuis la chambre (si je regarde au dessus de la résidence A). Ce sont les HLM de la Croix Rousse, dans la banlieue de Lyon. Quand le soleil se couche, c'est joli :).
Alors je me prend à penser à des choses. Je vais pas vous faire le coup du gars que la mélancolie éprend devant un couché de soleil mais voilà... Pau et surtout les Palois me manquent ! Pour info (pour ceux que ça intéresse), je rentre le 22 juin (un vendredi) dans la journée et je repart pour la Roumanie le mercredi 27 (pour revenir début août). Va falloir bien s'organiser pour se faire une bonne beuverie de retrouvailles !
A très bientôt les gens ! (plus que 5 semaines...)
Pour les non-insaliens : les 24h de l'Insa de Lyon, c'est un festival étudiant (le plus important de France paraît-il : ça attire 50000 personnes). Et c'était le week end dernier (oui parce qu'en fait ça dure 3 jours). Alors en quoi ça consiste : ben il y des animations toute la journée (dont du saut à l'élastique ! on le voit sur une des photos
), des concerts le soir et des courses qui durent 24 heures (vélo, roller, à pied).
Pour moi tout a commencé vendredi soir : avec les gens, on a commencé par faire un petit tour du campus (complètement transformé ! : notre terrain de foot était devenu une zone de concert de grande capacité !), ensuite on s'est retrouvé chez Truk pour boire un coup. On est allé au concert et à un karaoké (où on s'est égosillé sur l'aigle noir et où on a massacré la chanson de titanic (...)). Et puis dodo assez vite (j'avais du pain sur la planche pour le lendemain !).
Le samedi a été la meilleure journée du week end :
- le matin : boulot (interro de maths à bosser) ;
- 14h45 : rdv sur la pelouse du premier cycle avec Elsa et Truk pour aller commencer notre boulot d'orga (nisateurs) des 24. Première tâche sur notre planning : sondage ! Le principe : silloner le campus pendant 2 heures pour demander aux gens s'ils sont contents ("saviez vous que le festival des 24 était entièrement organisé par des étudiants bénévoles de l'Insa").
- 17h : ranger le stand maguillage : en tout et pour tout une table et deux chaises ; temps pour le faire : une demi-heure.
- 17h30 : pause (...)
- 18h : ranger la montgolfière (rien de bien passionant)
- 18h45 : servir au bar des sports ! Ca aurait pu être cool... Seulement aux 24h, ils sont un peu concons : le bar était sur la zone concert qui ouvrait à... 20h ! Bilan : j'ai du servir 3 bières grand max.
- 21h : pause bouffe ! Des potes à Elsa sont arrivés. On a la flemme de traverser tout le campus pour aller manger deux knackis au local des 24 donc on est retourné sur la pelouse du premier cycle (près de nos résidences). On se pose avec les gens pour boire un coup. Vu qu'il nous resté qu'un quart d'heure avant la tâche suivante et qu'on avait rien avalé, on a vite fait croqué dans mon Justin Bridou, on s'est préparé une bonne bouteille de vodka-pomme et on est parti.
- 21h45 : Poste Sécurité 2-Feyssine ! Alors en fait, à cause du festival, le campus était interdit aux voitures sauf à celles qui avait un badge. Les cinq points d'entrée étaient donc bloqués par des barrières que des gentils orgas (comme nous) gardaient. Donc là c'était notre tour jusqu'à minuit. On enfile notre gilet réfléchissant et on prend en main le talkie-walkie. Mais à 22h, il y a pas grand monde qui se présente à l'entrée. Alors on s'occupe comme on peut. On boit (de la vodka), on danse (le madison) et on chante (l'aigle noir), le tout face au boulevard qui longe le campus. Quelques voitures se présentent, on les renvoit vers les parkings. Mais le pouvoir nous corrompt peu à peu. Vers 23h, une voiture de police se présente et enclenche brièvement ses gyrophares alors qu'on est en train de faire faire demi-tour à deux voitures. Truk s'approche d'eux, je la suis. Ils baissent leur vitre et Truk de leur dire : "vous n'allez pas pouvoir rentrer sur le campus, désolé !". Ils ont eu l'air étonné. "Euuhh... nous on a le droit ma petite demoiselle !". Ahh... Cette Truk alors... La fille qui a dit non aux flics ! Bref, on finit quand même par ouvrir la barrière et on les laisse passer. Et la soirée continue. On est de plus en plus... joyeux. On recroise deux fois les flics (on est bien fait et eux ils tapent la causette 10 minutes). Les gens nous offrent à boire, on fait des photos avec certains, on blague avec d'autres, on parle au talkie ("poste sécu 2 pour sécu, y'a un gars de l'entretien du tramway qu'est là, on le laisse passer ?"), on écoute les conversations ("y'a une ambulance, je laisse passer ?" => merci le neurone !)...
- Minuit : fin de service ! Un petit tour au concert et puis retour sur notre pelouse pour l'apéro (ou le digestif c'est selon) et un petit narguilé. Un pote à Elsa nous fait des petits pâtés partout.
- 3h : allez, au lit (interro interro...).
Dernier jour : le dimanche. On se retrouve le soir pour un petit concert tranquilou avec une bière suivi d'un spectacle de jonglage et d'un feu d'artifice (y'a du budget quand même).
